[Portrait] François, Technicien Supérieur d’Études et de Fabrication (TSEF) à l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées (IRBA)
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Après un parcours en tant que sous-officier au sein de l’Armée de l’Air et de l’Espace, François a fait le choix d’exercer le métier de Technicien Supérieur d’Études et de Fabrication (TSEF) au sein de l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées (IRBA). Fort de son expérience en aéronautique, il a pour mission de garantir la sécurité et le bon fonctionnement des machines spéciales, telles que la centrifugeuse humaine (CHARMES) ou encore la plateforme inertielle multi-sensorielle (PIM), qui ont pour finalité de garantir la préparation opérationnelle des jeunes pilotes de l’Armée de l’Air et de l’Espace et de la
Marine nationale. Découvrez son portrait.
Bonjour François, pouvez-vous nous présenter votre parcours en quelques
mots ?
Fort d’un diplôme universitaire technologique (DUT) en Génie Electrique et Informatique
Industrielle (Université de Savoie, Annecy-le-Vieux), j’ai souhaité intégrer l’Armée de l’Air et
de l’Espace en tant que mécanicien aéronautique. En première partie de carrière, après avoir été accompagné par un CIRFA local (Centre d’Information et de Recrutement des Forces Armées) dans la signature de mon contrat militaire initial, j’ai été amené à effectuer mes « classes » (formation initiale) au sein de la caserne de Rochefort-sur-Mer pour un peu plus d’un an. J’ai ensuite été affecté à l’escadron de transport Franche-Comté sur Orléans (contrat de 5 ans) sur la base aérienne 123 où j’ai effectué de nombreuses missions et opérations de maintenance durant ce contrat (missions Tchad, Portugal et Bulgarie : EATT = exercice de transport européen).
A l’issue de mon premier contrat militaire, j’ai poursuivi ma carrière dans le civil en tant que « Rédacteur de documentations techniques » dans une entreprise internationale, toujours dans le domaine aéronautique. Après l’obtention de licences aéronautiques qualifiantes dans le civil, j’ai dispensé mes connaissances en aéronautique auprès d’élèves en formation initiale et continue dans un lycée professionnel et auprès du Greta. Ces expériences m’ont permis d’intégrer l’IRBA en septembre 2020 en tant qu’agent sous contrat, technicien des moyens d’essais par un recrutement civil. Au bout de la première année, j’ai rapidement préparé le concours TSEF 2 (Technicien supérieur d’études et de fabrication de niveau 2). Je suis devenu
fonctionnaire titulaire au bout d’un an.

Quelles sont vos missions au quotidien en tant que Technicien supérieur Civil de la
Défense ?
Toutes mes expériences précédentes me permettent aujourd’hui d’évoluer en tant que « Technicien des Moyens d’Essais » sur machines spéciales telles que la centrifugeuse humaine (CHARMES) ou encore la plateforme inertielle multi-sensorielle (PIM). Je m’assure de la sécurité et du bon fonctionnement des machines afin de garantir la préparation opérationnelle des jeunes pilotes.
La centrifuge humaine (CHARMES), permet de mener des recherches médicales et ainsi d’adopter des techniques de formation adaptées en étudiant les effets des forces d’accélérations (jets) sur les pilotes et de les former à y résister. Cette machine permet de contribuer au maintien opérationnel des pilotes de l’Armée de l’Air et de l’Espace et de la Marine nationale. La plateforme inertielle multi-sensorielle (PIM, petite centrifugeuse électrique) permet d’étudier les désorientations sensorielles des pilotes, sans aucun repère spatial (sans la vue le pilote se fie uniquement à ses sensations).
Mon poste consiste à participer aux missions de maintenance et de supervision des sous-traitants dans le cadre du maintien en condition opérationnelle (MCO), du soutien technique et de la mise en œuvre des plateformes au profit de l’unité de formation au sein de l’IRBA. Mon travail bénéficie directement aux équipes de recherche et de formation. Je suis plus particulièrement spécialisé dans les domaines de l’électrotechnique et de l’hydraulique afin d’apporter des réponses concrètes aux forces armées.

Quel type de formation avez-vous suivi ou pourriez-vous suivre ?
J’évolue sur des systèmes uniques tant sur les aspects de la motorisation, de la gestion électrique que sur le contrôle des commandes. Ces technologies complexes nécessitent un perfectionnement constant. Pour cela, je bénéficie de formations régulières. J’ai notamment pu profiter de formations en hydraulique ou encore en automatisme. Les futurs projets de mon unité m’ont amené à me perfectionner sur la rédaction de cahiers des charges fonctionnels.

Vers quelles fonctions pourriez-vous évoluer à l’avenir ?
Grâce au développement de mes compétences, je souhaiterais, dans un horizon moyen terme, évoluer vers le grade de TSEF 1ère classe, et pourquoi pas dans un projet plus long terme devenir Ingénieur Civil de la Défense (ICD).
Pourquoi appréciez-vous servir au SSA ?
Le SSA est un environnement propice pour relever les défis et faire-valoir le travail d’équipe. En effet, le maintien en condition opérationnelle est complexe car il faut réagir rapidement aux différents aléas techniques pour permettre la continuité des missions. De plus, le soutien technique aux équipes de recherche nous permet de jouer un rôle actif de conseil dans les différentes études scientifiques en veillant à la faisabilité et à l’intégration de matériels d’expérimentation dans les moyens d’essais.

Quel est votre moment préféré dans une journée ?
Mon moment préféré : voir un moyen d’essai fonctionner tel que nous le souhaitions. C’est le sentiment du devoir accompli.
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